18 Principes de Vie du Dalaï-Lama

DalaïLamaLe Dalaï-Lama est un grand ambassadeur de l’humanisme dans le monde entier, et une figure emblématique pour beaucoup d’entre nous. Ses philosophies sont évocatrices de paix de partage et d’échange. Il déclare avoir 3 engagements : la promotion des valeurs humaines (en tant qu’être humain), celle de l’harmonie entre religions (en tant que bouddhiste) et celle de la cause tibétaine (en tant que tibétain). Il a développé et partagé ces principes de vie tout au long de sa vie de prière et de contemplation, pendant laquelle il a œuvré à promouvoir des valeurs humaines telles que : la compassion, la bienveillance, l’indulgence, la tolérance et la maîtrise de soi. De mon point de vue, ces principes de vie sont intemporels et universels, que l’on soit bouddhiste ou non, c’est pourquoi je souhaitais les partager ici avec vous.

1. Prenez en compte que le grand amour et les grandes réussites impliquent de grands risques

Le risque est impliqué dans chaque grande occasion de la vie. S’il n’y avait pas de risques, alors tout le monde agirait, ce qui rendrait les gens ordinaires et non grands. Démarquez-vous des autres comme celui qui peut non seulement prendre des risques, mais qui apprécie de le faire.

2. Lorsque vous échouez, ne ratez pas la leçon

Si vous oubliez ce que vous avez appris à ne pas faire, vous serez condamnés à répéter vos actions. Plus important encore, ne craignez pas l’échec. Car l’échec est le précurseur de la réussite. Rien de grand ne s’est accompli sans échec. Le but de la vie n’est pas que nous soyons parfaits, mais que nous devenions la meilleure version possible de nous-même. Il est plus important d’être authentique qu’infaillible, et nous gagnons à écouter notre instinct. Les seules vraies erreurs sont celles que nous commettons à répétition. Les autres sont des occasions d’apprentissage.

3. Suivez les 3R

  • Respect de soi. La confiance est la clé de la réussite et si une personne ne se respecte pas, vous ne pouvez pas croire en elle. Ainsi, si vous ne vous respectez pas, vous ne pouvez pas réaliser de grandes choses puisque vous ne pouvez respecter les autres.
  • Respect des autres. Et vous serez respectés en retour. Si vous ne retournez pas le respect des autres, certains présumeront qu’ils ne valent pas la peine d’être respectés, et de ce fait, ils ne se respecteront pas.
  • Responsabilité pour toutes vos actions. Vous êtes seul responsable de vos sentiments, de vos actions, de votre réussite, etc. Vous contrôlez totalement votre vie, il ne faut pas essayer de blâmer les autres pour ses erreurs et ses malheurs.

4. Rappelez-vous que ne pas obtenir ce que vous voulez est parfois un merveilleux coup de chance

Essayer d’obtenir tout ce que vous désirez ne sera pas nécessairement bon pour vous dans le long terme. Si quelque chose semble ne jamais fonctionner, comme si le destin intervenait, pensez à lâcher prise et revenez y plus tard. L’Univers agit de façon mystérieuse et doit être digne de confiance.

5. Apprenez les règles pour savoir comment les transgresser correctement

Les règles sont faites pour être transgressées. La plupart d’entre elles sont mis en place par les anciens établissements corrompus qui ne cherchent qu’à asservir et maintenir leur propre pouvoir. Quand il s’agit de transgresser les règles, faites-le correctement pour éviter les répressions. Mais par-dessus toutes choses, assurez-vous que vous le faites dans les règles. Si l’autorité n’avait jamais été remise en question, nous serions une civilisation stagnante.

6. Ne laissez pas une petite dispute briser une grande amitié

Évidemment, l’amitié est bien plus importante qu’une petite dispute, mais très peu de gens mettent cette règle en pratique. Vous devez également être en mesure de suivre la règle n°7 pour pouvoir suivre la règle n°6.

7. Lorsque vous réalisez que vous avez commis une erreur, prenez immédiatement des mesures pour la corriger

Et ne laissez pas votre fierté faire obstacle à ces mesures. Pardonnez-vous et prenez-en l’entière responsabilité. Cela en dira long sur votre personne. Ce n’est pas le nombre de nos échecs qui déterminent notre réussite finale, mais notre capacité à en extraire de la sagesse, puis à passer à autre chose avec une énergie nouvelle. Les erreurs sont neutres; nous pouvons en faire ce que nous voulons. Selon notre manière de les percevoir, elles nous accableront ou nous guideront vers le succès.

8. Passez un peu de temps seul chaque jour

Peu importe ce que vous faites, passez au moins 30 minutes de votre journée seul dans un endroit calme. Cela vous donnera au moins une demi-heure pour observer ce qui se passe dans votre vie, de prendre conscience de qui vous êtes et de comprendre ce que vous voulez. Que ce soit à travers la prière, la méditation, le yoga ou le golf, ce rituel est un must.

9. Ouvrez vos bras au changement, mais ne laissez pas s’envoler vos valeurs

Le monde est en constante évolution. Si vous n’êtes pas ouvert au changement, alors vous serez malheureux. Vous allez vous-même changer, mais cela ne veut pas dire que vos valeurs doivent changer aussi. Accueillez les nouveaux lieux, les nouveaux visages et les nouveaux amours, mais ne changez jamais ces parties importantes de vous-même, sauf si vous avez de bonnes raisons de penser que vous aviez tort d’y croire.

10. Rappelez-vous que le silence est parfois la meilleure réponse

Le silence conduit à la contemplation détendue au cours de laquelle les émotions ont moins d’influence et où logique peut prendre le relais. Par exemple, si vous vous disputez avec un ami, garder le silence au lieu de riposter en vous emportant est plus efficace et mettra fin à la dispute beaucoup plus rapidement.

11. Vivez votre vie avec honneur

De ce fait, lorsque vous vieillirez et vous regarderez en arrière, vous serez en mesure d’en profiter une seconde fois. Vous allez devoir vivre avec vos actions pour le reste de votre vie, alors pour vous épargner le regret et l’angoisse, vivez votre vie avec honneur à partir de maintenant. Les bonnes choses viennent et les bonnes personnes aussi. Vous ne serez jamais puni pour avoir agi avec intégrité.

12. Une atmosphère d’amour dans votre maison est le fondement de votre vie

C’est la règle où vous avez le moins de contrôle. Comme dans la règle n°3, si vous respectez (aimez) votre famille, ils vous respecteront et vous aimerons en retour. Faites entrer l’amour dans votre maison. Faites briller les murs avec de la tendresse. Cela établira une base solide dans la vie de vos enfants.

13. Lorsque vous êtes en désaccord avec les êtres chers, concentrez-vous uniquement sur le présent

Ne réveillez pas le passé. Le passé est constant, immuable. Réveiller le passé ne peut qu’apporter plus de douleur à la situation. Pardonnez les actions passées et concentrez-vous sur le présent.

14. Partagez vos connaissances

On apprend tellement dans une vie. Partager vos connaissances avec les gens que vous rencontrez, cela ne peut que les aider. Plus important encore, partager vos échecs et vos expériences pour que les autres ne reproduisent pas les mêmes erreurs.

15. Soyez doux avec la Terre

La terre est l’endroit où nous vivons. Donc, cela devrait être évident. Blesser la terre c’est se blesser soi-même, l’avenir de vos enfants et de vos proches.

16.  Une fois par an, aussi souvent que possible, allez quelque part où vous n’êtes jamais allé auparavant

Découvrez de nouveaux lieux et de nouvelles choses. Vous pourriez vous retrouver avec quelqu’un quelque part qui vous rend plus heureux. La Terre est si vaste avec des endroits uniques et magnifiques, pourquoi ne pas aller explorer un peu ?

17. Rappelez-vous que la meilleure des relations est celle dans laquelle votre amour pour l’autre dépasse vos propres besoins

L’inverse peut être un indice que votre relation doit se terminer. Si vous avez besoin de quelqu’un plus que vous l’aimez, c’est un signe de dépendance, pas d’affection. Trouvez quelqu’un où l’amour est la force dominante et dans laquelle la relation est beaucoup plus épanouissante.

18. Jugez vos réussites d’après ce que vous avez eu à renoncer pour y arriver

Décidez ce que vous voulez. Concevez votre vie idéale et foncez. Ne laissez aucune partie de ce rêve s’échapper, ainsi, vous ne vivrez jamais dans le regret. Tout est bon, car tout est utile –  dans la mesure où vous savez saisir les occasions d’apprentissage qui se présentent à vous. Si vous percevez les expériences difficiles comme de mauvais présages, elles auront un impact négatif. Si vous les voyez comme des occasions de croître, vous saurez les transcender.


Informations supplémentaires

  • Le mot Dalaï-lama signifie Océan de Sagesse, il est issu de l’association des deux termes suivants : Dalaï (mot mongol qui signifie mer et qui est la traduction du mot tibétain Gyatso, tiré du nom de celui qui fut le premier à porter le titre) et Lama (mot tibétain qui signifie maître spirituel ou guru).

  • Tenzyn Gyatso est le 14ème dalaï-lama, depuis 1950. Né le 6 juillet 1935 à Taktser (Hongya), dans la province du Qinghai (l’Amdo), est le 14e dalaï-lama. Son nom de naissance est Lhamo Dhondup. Moine bouddhiste de l’école gelugpa, il est intronisé chef temporel et spirituel des Tibétains le 17 novembre 1950, un mois après le début de l’intervention de l’armée chinoise au Tibet. En 1959, il s’exile en Inde où il crée le gouvernement tibétain en exil qu’il dirige jusqu’en mars 2011, date de sa retraite politique à la faveur d’une démocratie tibétaine. Vivant actuellement à Dharamsala, il est considéré comme le plus haut chef spirituel du bouddhisme tibétain, et par la plupart des Tibétains comme une émanation de Tchènrézi, le bodhisattva de la compassion. Il plaide pour l’indépendance du Tibet jusqu’en 1973, puis pour ce qu’il appelle l’autonomie réelle de l’ensemble du Tibet à l’intérieur de la Chine. Selon le Comité Nobel norvégien et d’autres, il a constamment œuvré à la résolution du conflit sino-tibétain par la non-violence et reçoit à ce titre le prix Nobel de la paix en 1989. Il est souvent invité par des centres bouddhistes, des institutions ou des personnalités, et effectue de nombreux voyages à travers le monde pour enseigner le bouddhisme tibétain, et diffuser un message de paix et de non-violence.

  • Vous pouvez suivre les messages, les publications et les conférences du Dalai-Lama en ligne :

© 2014, Chloé Keric-Eli. Tous droits réservés pour tous pays.

La Nature est Généreuse !

Il y a quelques mois un monsieur très sage m’a dit une phrase très courte et très simple : La Nature est généreuse. À cette époque je n’ai pas pris la mesure ni la puissance de ce message. Aujourd’hui, après avoir observé, senti et compris son sens profond et positif, j’ai envie de le partager avec vous. Comment appréhender et comprendre ces quatre mots mis bout à bout ? Il s’agit de réaliser que dans nos sociétés occidentales modernes on nous inculque -parmi d’autres principes de peurs- un principe de limitation des ressources qui va au-delà de la simple fin des réserves de pétrole ou de la problématique de l’Or Bleu. En entendant que les ressources sont limitées, notre inconscient entend un message bien plus grave et conséquent : petit à petit on comprend que toutes les ressources sont limitées. Une des résultantes est d’ordre individuel : si autrui a quelque chose que je n’ai pas, puisque tout est limité, alors je risque encore moins de l’obtenir, le tout accompagné des sensations de danger, d’envie et d’instinct de survie.

Est-ce que vous envisagez déjà les conséquences ? Cela fait de nous des êtres envieux et jaloux, non pas par nature mais bien par éducation. Cela fait de nous des personnes difficilement capable d’être profondément et réellement content pour ce qui arrive de positif aux autres. Je ne dis pas que l’on n’est jamais, ô grand jamais, noble et capable d’être heureux des bonnes choses qui touchent les autres, mais soyons honnêtes, souvent on sent quelque chose de bizarre dans le ventre en même temps, non ? Quelles ont été vos premières pensées intérieures la dernière fois qu’un(e) ami(e) vous a annoncé qu’ils attendaient un bébé, qu’un(e) ami(e) vous a appelé en criant pour vous dire qu’il venait de gagner à un jeu-concours un voyage à Tahiti ou encore qu’un(e) ami(e) vous a parlé de son incroyable promotion avec augmentation, voiture de fonction, voyage en première e tutti cuanti ? Combien de fois avez-vous ressenti le besoin de critiquer une personne sans la connaitre, rien qu’en la voyant, et sans réellement savoir pourquoi ? La prochaine fois, demandez-vous ce qui parle en vous et ce qui provoque cet élan quasi instinctif de vouloir diminuer ou rabaisser la personne (à voix haute avec son groupe, mais derrière son dos bien entendu) ? Cet élan permet de se rassurer en la mettant à son niveau, voire en-dessous de nous même, si possible.

Parce que l’on se croit et l’on se sent moins et que l’on voudrait se sentir plus que les autres. Pourquoi ne pas penser que ce qu’a l’autre je peux l’avoir, en d’autres mots : nous sommes toutes et tous égaux, quelle que soit notre physique, nos acquis sociaux, notre niveau économique, notre expérience, etc. ? La notion de limitation des ressources provoque la notion même de hiérarchisation et de jalousie : si tu as ce que je désirais avoir, alors je ne peux plus l’avoir. Autre effet pervers : on en arrive inconsciemment à vouloir faire échouer l’autre, et l’on se voit dire des phrases en apparences banales mais qui ne transmettent pourtant que du négatif. Exemple : après quelques années de célibat, une amie à moi est aujourd’hui en couple ; elle doit s’habituer et faire des compromis pour « réapprendre » la vie à deux ; un soir elle est invitée au dernier moment à une soirée, son premier réflexe : j’arrive ! Puis elle se ravise et dit qu’elle va d’abord informer son copain et l’inviter au passage ; (jusqu’ici, cela vous choque ? Personnellement je trouve cela assez normal de prévenir l’autre si l’on va sortir et qu’on a envie qu’il vienne aussi, non ?) ; Bref, réaction en face : mais depuis quand tu dois prévenir ton copain de tes faits et gestes, c’est quoi cette relation ?. Ça ne vous choque pas ? Moi SI ! Pourquoi ne pas avoir simplement répondu : Ok, tiens-moi au courant ? J’y vois du transfert, de l’envie et de la programmation inconsciente d’échec. Pas vous ?

On parle beaucoup en France des médias et des politiques qui martèlent à tout va l’insécurité comme problématique nationale, on s’en plaint beaucoup mais pourquoi ? Simplement parce qu’à trop parler de choses négatives et de peurs, on reste dans un état quasi permanent de stress, véritable énergie noire pour l’être humain. C’est ce même stress qui fait naître les pires violences, les plus grandes peurs et les réactions les plus viles chez l’homme, ce stress nous fait également sur-consommer… Et oui, si les ressources sont limitées : dépêchons-nous vite d’acquérir tout ce que l’on peut, et surtout avant les autres… (rajoutons-y un soupçon d’obsolescence programmé des produits mercantiles et hop la… BOOM !). En quelque sorte, on nous empêche de vivre serein, on nous demande d’être en permanence vigilent, sur la défensive, attentif. Pour moi il en va du même principe paralysant ou apeurant. Et je ne rentrerai pas dans le c’est la crise qui nous habite toutes et tous depuis 2008 (oui oui, 4 ans déjà…). Cette phrase permet en bonus de tous nous déresponsabiliser, c’est fantastique, c’est pas d’ma faute, c’est la crise !

Pour illustrer de nouveau, je prends un autre exemple, personnel. J’ai quitté mon travail en novembre dernier, car j’étais malheureuse dans ce que je faisais et que j’avais envie d’aller chercher un travail qui soit rémunérateur dans tous les sens du terme : vivre bien, pour moi, c’est aussi avoir du plaisir dans ce que l’on fait, avoir envie de se lever le matin et non pas l’inverse, quitte à gagner moins qu’avant. J’avais quelques idées de projets envisageables, à mon compte, et aussi l’envie de me former de nouveau pour élargir mes compétences et surtout me sentir la légitimité d’être ce que j’envisageais de devenir : coach, consultante et formatrice. Croyez-le ou non, la majorité des réactions ont été de l’ordre de : mais c’est la crise, t’es pas un peu folle ? ou encore aïe, ça va être dur et j’ai même eu droit à un en gros tu rêves de baisser ton niveau de vie. Oui, c’est E-XA-CTE-MENT cela : je suis folle, sado-maso de surcroît, et j’en redemande (coucou, tu la sens ma grosse ironie ?!). Personnellement cela me met en boule, pour deux raisons principales : l’incapacité de s’enthousiasmer pour autrui sans transférer ses propres peurs sur lui ET cette tendance à toujours voir le verre à demi-vide plutôt qu’à demi-plein. Et je rajouterais également : sous couvert de vouloir protéger l’autre des erreurs qu’on pense (potentiellement à tort) qu’il fait, alors on cherche à lui imposer notre expérience sans le laisser faire la sienne. Est-ce réellement cela, vouloir faire du bien à l’autre ? Est-il possible que nous ayons toutes les réponses en nous, et que si nous acceptions d’être plus honnêtes envers nous-même, plus introspectifs, et qu’on allait chercher en nous les réponses aux questions essentielles, alors on arrêterait d’aller chercher à l’extérieur de soi d’autres sujets individuels et sociétaux qui nous éloignent de nous-mêmes sous couvert d’altruisme et d’intérêt pour le bien-être de la société ?

Pourquoi parler de cela aujourd’hui ? Parce que j’ai depuis observé beaucoup de petits moments du quotidien qui m’ont démontré en effet que nous avons oublié que la nature est généreuse et illimitée (oui, il s’agit notamment de la fameuse image de la corne d’abondance). On se limite nous-même, et on s’empêche de rêver et de faire des projets. Mais également on devient des êtres pessimistes, manquant de vision et d’imagination, et qui plus est : dérangés par la réussite ou le bonheur d’autrui. Avouez, c’est moche quand même. Personnellement je pense que l’Homme n’est pas de cette nature. Alors à quand des messages positifs, vibrants d’espoir et qui nous réconcilie avec une vie pleine de possibles et de rêves accessibles ? À quand la fin des transferts sur les autres de ses propres peurs, manques et envies ? À quand des gens qui s’enthousiasment profondément et sincèrement pour le bonheur des autres, qui les laisse vivre leur vie en étant à leurs côtés dans les BONS comme dans les mauvais moments ?

Donc, j’avais simplement envie de lancer cette idée en l’air, comme ça, dans l’Univers : la nature est généreuse car je pense que ces quatre mots sont bien plus puissants que ce dont ils ont l’air, si l’on accepte de se regarder dans le miroir et de le traverser en acceptant ces défauts que l’on souhaiterait ne pas avoir. Depuis que j’ai réellement compris et intégré cela, je suis contente des changements que j’ai ressenti en moi, alors sait-on jamais, si une ou deux personnes sont également touchée par cette invraisemblable croyance qu’on nous rabâche au quotidien, et réussissent à la retourner dans le bon sens, alors je serais encore plus heureuse !

© 2014, Chloé Keric-Eli. Tous droits réservés pour tous pays.